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Pendant la période au cours de laquelle s’installa la Nouvelle République au Brésil, un ensemble de forces œuvra pour promouvoir la mémoire afro-brésilienne en se servant de l’appareil administratif, au point que le pays réussit à prendre part à un projet international de réflexion sur l’esclavage du peuple africain, la Route de l’esclave, coordonné par l’Unesco. Dans cet article, nous examinons comment et pourquoi la participation à ce projet supposa divers agencements politiques et institutionnels de la part des acteurs sociaux qui déployèrent des stratégies pour accroître leur compétitivité, obtenir des financements et acquérir des compétences en matière de gestion. Ces efforts se traduisirent, en 2012, par la candidature du site archéologique du quai de Valongo au titre de patrimoine de l’humanité.

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